Une population de Grand Tétras est suivie de 1972 à 1986 sur un massif forestier des Vosges de 2100 ha, composé de 3 zones distinctes. La densité aux 100 ha est passée de 0,8 à 1 coq en 1972 sur 2100 ha à 0,7 à 0,8 coq sur 1000 ha en 1986. Un ensemble de facteurs a contribué tant à la réduction du biotope qu'à la baisse des effectifs. Ce sont :
- l'accroissement de la densité des routes et pistes forestières;
- la pénétration touristique;
- la sylviculture;
- la surdensité du cheptel cerf.
Il n'a pas été possible de quantifier l'importance de chaque facteur sauf dans la zone 3 (650 ha) où la pénétration trouristique favorisée par l'accroissement du réseau routier, alliée à la surdensité des Cervidés sont à l'origine de la quasi-disparition du Grand Tétras de cette zone : 4 à 6 coqs en 1972, un seul en 1986.
Le sort du Grand Coq de Bruyère repose pour une bonne part dans les mains de l'O.N.F., gestionnaire de "l'espace Tétras", en concertation avec toutes les parties concernées.